Le temps qu’il fait
Le télétravail, je connais. Le rythme je connais. Ton travail est ta maison, ton bureau, ta salle de réunion, la marque permanente qui t’amène à sortir de ta bulle parfois trop tard. Messenger, messagerie électronique, téléphone, pigeon nous sommes — à être sans cesse en contact avec nos collègues à Londres, Paris ou Marseille.
Le télétravail j’ai aimé. Personnage virtuel de jeux 3D en réseau puis responsable de contenu culturel le jour, archéologue la nuit et vice versa. Le week-end est le week-end et la semaine se cale dans la faille. Alors le télétravail j’ai donné et je n’ai plus aimé.
Je redécouvre le télébureau au travail depuis hier. Le temps qu’il fait, comme avant : le café, The Avalanches, Sharon Jones, Unkle, Ghost in the shell 2 dans la bulle et le temps pour soi pour tra-vail-ler. Mettre en place, prendre le temps, réfléchir. No shout, no calls.
Le télébureau j’adore.