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20 octobre 2008

Centquatrerevue

le 104 - 11 octobre 2008L'édition n°1 de la revue du 104 donc. Ou plutôt Centquatrerevue. Passons sur la typo type Courier New difficile à supporter sur l'écran et sur les postulats parfois bavards (La revue du CENTQUATRE ouvre son premier terrain de recherche par la thématique de l'espace et plus précisément de ses effets sur la pensée et sur nos conditions d'appréhension. d'une réalité artistique). Les amateurs d'inauguration ont pu parcourir le numéro 1 présenté numériquement sur les murs de l'écurie H pendant qu'au-dessus, la foule s'arrachait jusqu'à 16h55 es affiches gratuites des 104 slogans de Christian Prigent, croyant débusquer des poster géants du lieu.

Centquatrerevue #1 en version numérique propose une navigation en a ire ouverte à plusieurs entrées (auteurs, thèmes , supports...), on s'y balade comme on découvre les pompes funèbres réhabilitées. Derrière chaque mur se cachent des créations multimédia (photo, enregistrements audio, textes ....) comme autant de réflexions et rencontres autour du lieu.

Intéressant travail que celui du réalisateur Sébastien Lifshitz (pour visiter virtuellement son atelier, c'est ici),
intitulé Le retour. Lifshitzl élabore une série de portraits photo d'anciens employés des pompes funèbres de Paris sur le site du 104 en travaux et recueille leurs témoignages libérés par une architecture qu'ils redécouvrent. Leur lieu de travail a disparu mais les traces se racontent.

Aby Warbug comme fil conducteur #1. Expérimenter, observer, enregistrer l'espace
... Les théories de l'historien d'art mort en 1929 servent de prisme à la revue, pour citer Camille Louis qui la dirige : Peut-être étions nous « habitées » par la démarche de cet historien de l’art qui savait si bien repérer, dans les images, les fantômes qui les hantent et sortir ces figures d’un simple passé mort et figé pour leur rendre leur puissance productrice de sens au sein même de leur visibilité présente... ? Yeah. Cela se traduit par une interprétation 2.0 d'A.W. par Ayssar Arida, une collecte warburgienne des images par Pierre Creton et Cyril Neyrat, une cartographie sonore par Camille Louis et Johanna Korthals Altes & Camille Louis ...

Et la
littérature ? tout est littérature, d'Olivia Rosenthal au travail plastique de Berger&Berger en passant par la vidéo de Nicolas Maury & Jean-Paul Curnier. Echange, expérimentation.

Net art. Les créations web prennent tout leur sens dans la revue virtuelle. Vincent Epplay propose notamment des installations sonores et animées (un petit tour par le débitmètre), Julie Morel interprète l'espace warburgien en oeuvre virtuelle. Plus loin, des propositions vidéo sur le 104. On imagine mal une édition imprimée prévue pour le printemps 2009 sans une connection avec le numérique. Une revue très ambitieuse donc qui ne se laisse apprivoiser qu'avec une âme d'archéologue numérique (patience, grattez derrière).

[Mots-clefs du jour : LE MOT idéal s'accorde]

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