Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bakelith
Bakelith
Publicité
1 septembre 2006

La rentrée littéraire [1] : comment je me suis disputé(e)

illus_rentr_e683. 683 romans, si ce n'est 552 ou 682, un nombre statistique qui ne veut rien dire lorsqu'on pénètre dans une librairie et qui donne le tournis comme une Alice tombant dans le terrier du lapin. La rentrée littéraire s'apparente parfois à une rentrée des classes : les vacances ont à peine commencé que déjà les noms claquent sur les lignes de la presse et du net, une visite de librairie en vacances s'apparente à une ligne de courses infinie.

Pfff, comment font les autres pour savoir, je veux dire mis à part les auteurs que l'on suit, que l'on souhaite, dont on attend l'édition prochaine ? A ce compte là je note déjà sur mes tablettes un budget conséquent : le Jacques Roubaud, le François Bon, Le Nicole Krauss. La lecture de quelques feuilles et Millefeuille — mais pas trop — ajoute d'éventuelles Chroniques d'Oliver Alban, l'histoire de Chicago May, le Sarah Waters ? Lire des dossiers rentrée mais pas trop : Le Jonathan Safran Foer, le François Vallejo... Parfois je me demande s'il n'est pas plus simple de définir ce que l'on ne veut pas.

Alors quoi, la méthode consiste à acheter l'indispensable, échanger d'autres envies autour de soi, emprunter à la bibliothèque les envies non abouties et oublier ce qui malheureusement passera inaperçu. Car là est peut-être la facette la plus terrible de ce terrier de lapin : beaucoup de textes vont payer leur date d'apparition. Le Buzz littéraire revendique l'éloge de la lenteur littéraire avec raison. Comme je l'écrivais dans l'édito d'ACD n°52 :

Quand on proclama que la Bibliothèque comprenait tous les livres, la première réaction fut un bonheur extravagant. (*)
La deuxième fut une frustration évidente de ne pouvoir les lire tous, la troisième fut la résolution de leur laisser leur chance.
(*) Jorge Luis Borges,
La bibliothèque de Babel.

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Je viens de découvrir un bouquin étonnant! "Un amour.com" de François Jaudrent....Ce livre n'est semble-t-il disponible que sur internet (Ed Manuscrit). Mais quelles belles pages, quel envoûtement, subi ou voulu par les personnages, quelles folies pour transcender une banale conversation sur le Net...Ainsi le Net n'est pas seulement un espace où ne s'échangeraient que des banalités ? Ce nouvel outil de communication pourrait devenir un atelier de poésie, le lieu des plus belles déclarations d'amour ?<br /> Ce livre mériterait à coup sûr d'être offert à tous les amoureux, et à tous les amoureux de la langue !<br /> Bien à vous
Publicité